N’hésiter pas à consulter les sites web rapaces : chevêche, milan royal, faucon pèlerin, faucon crécerrellette, balbuzard, vautour percnoptère, gypaète barbu, busards.
|
Infos Rapaces • Les 17è rencontres annuelles du groupe Vautours France (réseaux vautour fauve, vautour moine et vautour percnoptère) se tiendront à Rémuzat (Drôme) du 1er au 3 avril 2010. Vous pouvez télécharger le programme au format PDF. • Colloque sur le faucon pèlerin à Albi, les 19 et 20 novembre 2010 : annonce (PDF) • Information toxicologique : le Difenacoum fait son retour ! • Observatoire Rapaces 2009 : appel aux volontaires ! • Communiqué de presse "Sauvons les vautours d'Europe", concernant la fusion des deux Fondations vautours (FCBV pour le Gypaète barbu et BVCF pour le Vautour moine) en une seule, la Vulture Conservation Foundation. Vous pouvez télécharger le communiqué de presse, et la photo (VCF members staff). |
Le Diclofenac, produit vétérinaire qui a fait des ravages sur les populations des vautours en Inde dans les années 1990, a été trouvé en vente dans une clinique vétérinaire à Arusha, Tanzanie. |
La photo du mois
|
Nouvelles des oiseaux - juillet 2008
|
Paroles d'Oiseaux |
Paroles d'Oiseaux |
Paroles d'Oiseaux - Hors série |
Paroles d'Oiseaux - Hors série |
|
Paroles d'Oiseaux - Hors série |
Vautours infos |
Vautours infos |
Vautours infos |
Vautours infos |
|
|
Chronique |
Chronique |
Chronique |
Chronique |
Chronique |
Chronique |
Vous découvrez un vautour en difficulté...
|
Chaque année, une centaine de jeunes vautours nés au printemps font leurs premiers vols dès le mois de juillet et surtout en août. Pour certains d’entre eux, une sélection naturelle s’effectue et les oiseaux les plus faibles ne s’en sortent pas. Lorsque ces oiseaux atterrissent dans un milieu naturel, il est primordial de ne pas intervenir et de les laisser en paix. Certains mourront peut être, mais beaucoup peuvent aussi s’en sortir sans aucune aide.
Il est important de retenir que ce phénomène de régulation est naturel. Les opérations de réintroduction sont terminées et les populations de vautours sont bien établies et en bonne santé. Les effectifs actuels permettent de supporter ces pertes, sans mettre en danger la colonie.
Malheureusement, d’autres vont atterrir dans des endroits complètement incongrus, comme une piscine, un camping, un terrain de sport, une école…Ces situations méritent une intervention humaine.
Tout d'abord, pévenir...
Vous découvrez un vautour visiblement en difficulté. La première chose à faire est d’essayer de voir et de lire sa bague. Généralement, c’est une grosse bague, souvent blanche, avec de 2 à 3 lettres gravées dessus. La lecture s’effectue toujours de haut en bas. Cette information est très importante pour nous si l’oiseau n’est pas capturé.
Si la situation n’est pas urgente, il vous faut prévenir soit la gendarmerie ou mieux, l’Office national de la Chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Bien sûr, si cela se passe dans les secteurs proches des colonies des Gorges de la Jonte ou du Tarn, vous pouvez téléphoner à la LPO Grands Causses au 05 65 62 61 40. (Pensez à laisser vos coordonnées si c’est le répondeur !)
Ensuite, 3 situations se présentent souvent :
La capture d’un vautour
La première chose à savoir est qu’il s’agit d’une espèce protégée. Toute capture, détention (mort ou vivant) et transport sont strictement interdits. Si cette capture de sauvetage s’impose, il vous faut la signaler le plus tôt possible. (Le mieux à l’ONCFS du secteur concerné, gendarmerie le cas échéant)
Dans tous les cas, mettre des gants solides et une veste et toujours attraper la tête en premier, les serres n’étant pas très puissantes chez les vautours (s’en méfier tout de même). Une couverture peut aussi être projetée afin de mettre l’oiseau dans le noir et le gêner.
Lorsque l’oiseau est tenu par le cou, le plaquer au sol et le ceinturer.
Ensuite, il vous faut le stocker soit dans une caisse (prévoir des trous pour l’aération), gros carton (solide…), petit local, ou même coffre de voiture (attention, pas au soleil et c’est salissant !). Ne cherchez pas à le nourrir ni à le faire boire, c’est inutile et risqué. L’oiseau doit être au calme (pas de visites) et si possible dans le noir, il y sera tranquille.
Les organismes prévenus avant ou après cette capture se chargent généralement à leur tour de prévenir, ou les responsables d’un programme, ou le centre de soins pour la faune sauvage le plus proche qui prendront contact avec vous.
Enfin, les numéros de téléphones pouvant être utiles :